Du 20 mai au 25 mai

Premiers pas en Ecosse : de Penpont à Glencoe

Nous voici donc en Ecosse ! Pas de changement notable comme pour le Pays de Galles avec tout de suite leurs panneaux en Anglais et en Gallois Nous avons seulement droit à la « frontière » à un petit « Scotland welcomes you » et la « première maison en Ecosse », les « premiers villages en Ecosse »

Près de la ville de Dumfries, voici notre premier château en Écosse, enfin, ce qu’il en reste, le château de Caerlaverock. En ce moment, il ne se visite pas en raison de travaux et de fouilles. C’est un château du XIII° siècle de plan triangulaire et entouré de douves. On se contentera donc d’une vue de l’extérieur.

Lorsque nous quittons cet agréable parking, nous n’étions « plus » que 11 camping-cars ! Nous faisons une première petite halte à Dumfries pour faire quelques courses et regarder un de ses ponts en grès rouge qui traverse la rivière Nith. D’ailleurs dans certains quartiers de la ville, les maisons sont également toutes rouges, certainement avec le même grés.

Direction ensuite Penpont, le petit village du land-artiste Andy Goldsworthy où nous allons saluer le cairn du millénaire. Même forme que ceux de Digne mais le sommet de celui-ci est couvert de mousse au lieu d’être séché par le soleil laissant ainsi la pierre à nue. Plusieurs autres œuvres sont également visibles à Digne mais ici, apparemment, c’est la seule qui existe.

Nous voici à Balloch au sud du Loch Lomond. Le château (fermé) est au centre d’un grand parc aux arbres majestueux et qui se trouve en bordure du loch. Nous faisons une grande promenade dans le parc avec vues sur le loch.

Ensuite, la route que nous prenons nous amène à suivre de nombreux lochs au cours de la journée : le loch Long suivi d’un autre loch que nous avons baptisé Court car il n’était vraiment pas très long !  Suivront ensuite le loch Fyne puis le loch Awe. Le soir, nous aurons une belle vue sur le loch Etive.

Après Balloch, nous nous arrêtons à Inveraray sur le loch Fyne, petite ville « tout en noir et blanc » nous dit le guide. Effectivement, la plupart des maisons sont crépies en blanc et de nombreuses portes et fenêtres sont peintes en noir. Il reste tout de même quelques maisons en pierre dont la « prison historique » au centre du village.

Petit arrêt au loch Awe pour regarder les ruines du château de Kilchurn au bord de l’eau. Il fut construit en 1440.

Arrêt enfin à Bonawe devant les bâtiments d’un ancien haut-fourneau actuellement squattés par les pigeons. Pas de visite possible là aussi mais on peut se promener librement sur le site et voir, de l’extérieur, tous les bâtiments. De grands bâtiments servant à stocker le minerai de fer et le charbon de bois pendant l’été de façon à ce qu’ensuite le haut fourneau puisse continue à fonctionner pendant tout l’hier, 24 heures sur 24 comme il se doit. Le minerai de fer provenait de mines situées dans le sud, il était donc traité ici (car la région était riche en bois particulièrement du chêne pour le charbon de bois) puis le fer obtenu était renvoyé dans les forges du sud pour obtenir des produits manufacturés.

Un peu plus loin, voici le Castle Stalker. C’est ce château qui, paraît-il, se trouve dans les scènes finales du film « Monty Python : Sacré Graal« .

Et, avant de prendre un ferry qui, en 3/4 d’heure nous conduira sur l’île de Skye, voici, vu d’Écosse, l’océan Atlantique !

Relevé sur le guide Lonely Planet qui use et abuse des « plus » :

  • Loch Lomond : le plus grand lac de Grande-Bretagne continentale
  • Loch Awe : l’un des plus beaux d’Écosse
  • Kilchurn Castle : un des sites médiévaux les plus spectaculaires d’Écosse
  • Castle Stalker : l’un des plus impressionnants d’Écosse.

Du 17 mai au 20 mai

Le mur d’Hadrien, vers l’Ecosse : de Manchester à Penpont

Nous revoici en Angleterre pour quelques jours seulement. Nous nous arrêtons à Windermere dans le Lake District. Le lac de Windermere est le plus grand lac de Grande Bretagne. Visite du « Windermere Jetty Muséum« . Ce musée, situé au bord du lac, retrace 2 siècles de navigation sur ce lac. Visite un peu décevante. Certes, une vingtaine de bateaux permettent de suivre l’évolution de la construction ici : des simples bateaux à rame ou à voile, puis les petits bateaux à vapeur et ensuite avec des moteurs à explosion et enfin, des hors bords plus puissants pour aller vite… Une bourgeoisie aisée a, au fil des siècles, « colonisé » cet endroit, se faisant construire de riches et grandioses demeures et des luxueux bateaux.

Notre prochaine grande visite sera pour le mur d’Hadrien, plus au Nord. Délaissant les nationales et les 2×2 voies, nous traversons les campagnes et les collines. On retrouve les haies bien taillées qui encadrent la route ûis, ensuite, lorsque la végétation se fait plus rare, les collines sont morcelées par des murets de pierre. Il y en a des dizaines de kilomètres qui partent à l’assaut des pentes, les épousant en longs rubans sombres. Certains coupent les collines horizontalement, d’autres verticalement, quel travail ! Quelques-uns commencent à s’affaisser, ils n’ont pas l’air toujours bien entretenus.

Revenons maintenant à l’histoire romaine, en nous rendant sur quelques sites sur le mur d’Hadrien ou proche de celui-ci.

Commençons par un peu d’histoire. L’invasion romaine a commencé en l’an 43 de notre ère pour se terminer au tout début du V° siècle, en formant Brittania qui comprenait pratiquement toute l’Angleterre actuelle et le Pays de Galles. C’est en l’an 122, venant faire un petit tour dans cette partie de son empire que l’empereur Hadrien décida de la construction de ce fameux mur qui correspond grosso modo à la frontière entre l’Angleterre et l’Ecosse. Il fallut 5 ans pour le construire : long de 80 miles romains (environ 117.5 kilomètres), il traverse entièrement le Nord de l’île, d’est en ouest, de la mer d’Irlande à la mer du Nord. Il y avait de 300 tours dont 80 fortins de défense (1 à chaque mile) et 17 camps retranchés. Son rôle était bien sur défensif mais aussi la volonté de marquer une limite de territoire et la puissance de l’empire romain.. Actuellement, une partie importante de ce mur existe encore dans sa partie centrale. En 1987, l’UNESCO l’a inscrit sur la liste du patrimoine mondial.

En premier, nous allons au fort de Vindolando (et son musée) qui ne situe pas d’ailleurs exactement sur le mur mais à environ 3 kilomètres au sud. A cet emplacement, c’est en 85 de notre ère que les Romains installèrent un premier fort en bois. A plusieurs reprises, il sera agrandi et reconstruit au moins 2 fois en bois puis, enfin, en pierre. Des centaines de légionnaires y habitaient.

Des fouilles et d’importantes restaurations ont été menées au cours du XX° siècle et se poursuivent encore aujourd’hui. Parmi les objets nombreux trouvés au cours de ces fouilles, les plus célèbres sont certainement les tablettes de Vindolanda : ce sont des tablettes de bois de tilleul avec des textes écrits à l’encre. 86 tablettes furent découvertes la première année (1973) et plusieurs centaines depuis, les découvertes se poursuivant. Déposées au British Museum, les textes de 752 d’entre elles ont été transcrits, traduites et publiées en 2010. Le musée attenant au site propose des reproductions de certaines de ces tablettes ainsi que de nombreux objets découverts lors des fouilles. On peut voir par exemple beaucoup de chaussures en cuir d’hommes, femmes ou enfant (les archéologues n’auraient retrouvé aucune paire complète !).

C’est un des 17 forts du mur que nous allons découvrir ensuite, celui du Housesteads Roman Fort. C’est le fort romain le mieux conservé d’Angleterre (d’après le guide) et qui s’étend sur 2 hectares. Le mur a été construit en l’an 122 et ce fort 2 ans plus tard. Les bâtiments sont bien mis en évidence, séparés par des espaces gazonnés. Les murs qui restent des bâtiments originels sont plus hauts que dans le fort précédent et, surtout, il y a presque chaque fois, sur place, des dessins reconstituant les bâtiments tels qu’ils devaient être à l’origine. On arrive ainsi à avoir une meilleure idée de ce qui existait au moment où des centaines de légionnaires y vivaient.

Et ici, on voit enfin le fameux mur d’Hadrien ! Il est bien sûr plus large que tous les murets qui délimitent les pâturages mais guère plus haut, ! Il est bien sûr plus large que tous les murets qui délimitent les pâturages mais guère plus haut dans son état actuel. Les reconstitutions que nous avons pu voir le montrent néanmoins bien plus haut, avec des créneaux en particulier, …,

Ensuite, à une dizaine de kilomètres nous trouvons le Roman Army Museum, le musée de l’armée romaine. Intéressant car on en apprend un peu plus sur la construction du mur mais on n’en connaitra toujours pas sa hauteur. De nombreux panneaux et objets exposés permettent de cerner mieux leur équipement, ce qu’ils mangeaient, leur vie, … Intéressante également la fiche sur l’alphabet romain.

Ensuite, direction l’Ecosse…

Du 12 mai au 17 mai

Le pays de Galles : de Cardiff à Manchester

Nous passons de l’Angleterre au Pays de Galles en traversant le bras de mer qui les sépare en partie (le canal de Bristol). Tout de suite, nous trouvons les panneaux routiers (et ensuite les informations dans les villes, les musées, …) en 2 langues : Anglais et Gallois. Et purée, le Gallois, ce n’est pas simple !

A plusieurs reprises, depuis notre arrivée en Grande Bretagne, nous circulons sur des routes étroites et sinueuses, bien souvent bordées de haies parfaitement taillées. Un peu impressionnant quand il s’agit de se doubler mais jusqu’à présent, nous sommes passés. Wait and see, comme ils disent !

Notre première visite galloise sera pour le château de Caerphilly, à une centaine de kilomètres au nord de Cardiff. Il s’agit du plus grand château jamais construit au Pays de Galles ou en Angleterre au cours du Moyen-Age. Sa construction date du XIII° siècle et, depuis 1930, une restauration est en cours pour essayer de retrouver toutes ses parties antérieures mais il reste encore du travail ! Il aurait servi de modèle aux châteaux de la ceinture de fer construits sous Edouard 1° (1239-1307) que nous découvrirons dans quelques jours.

Prochaine halte à Hay-On-Wye (en Gallois Y Gelli Gandryll : quand on disait que le Gallois ce n’était pas simple !) présenté comme « la capitale mondiale du livre d’occasion« . Jean-Jack espérait une sorte de caverne d’Ali-Baba de livres, une foire aux puces littéraire permanente et il ne trouve que de jolis magasins de bouquinistes (fermés pour la plupart) et de nombreux magasins de brocante et antiquités. Déception !

Prochaine étape, la ville de Dolgellau, un charmant petit village aux nombreuses maisons de granit classées (200 d’après le guide).

Nous faisons une halte à Portmeirion un drôle de village créé de toutes pièces par un architecte en récupérant des morceaux de manoirs en ruine. Mais si nous portons une attention particulière à ce site, c’est parce qu’il a servi de décor à la série britannique « le prisonnier » tournée en 1967/68 !

Non loin de là se trouve le château de Caernarfon qui fait partie de la « ceinture de fer » d’Edouard 1°. Nous nous contentons, vue l’heure tardive, d’en faire le tour extérieur.

Arrêt au château de Conwy au Nord du Pays de Galles. Ce château est une gigantesque construction réalisée en 4 ans seulement ! Des remparts entouraient une ville devant le château, remparts qui existent toujours, dont on peut parcourir sur une partie le chemin de garde mais qui sont noyés dans les constructions actuelles. Ce château, construit en 1283 sur les ordres du roi Edouard 1° pour contrôler le fleuve Conwy faisait partie avec 7 autres de la « ceinture de fer » décidée par Edouard 1°. Il a été grandement restauré au cours du XX° siècle. Les toitures des logements intérieurs n’ont pas été reconstruites.

Notre dernière visite au Pays de Galles sera pour Great Orme, un sommet qui surplombe la ville balnéaire de Llandudno. Une pente de 20% pour accéder au sommet et nous voilà à l’entrée de la mine de cuivre qui fut utilisée il y a plus de 4000 ans. Au départ, elle était à ciel ouvert puis nos lointains ancêtres ont commencé à creuser des tunnels très étroits, ce qui fait penser que de très jeunes enfants participaient à ce travail de mineur. Pour creuser et extraire le minerai, ils utilisaient des outils en os et en pierre (on en a retrouvé des milliers dans les galeries). Nous empruntons des tunnels des niveaux 1 et 2 mais il y en avait 9 qui descendaient jusqu’à 60 mètres de profondeur. Assez impressionnant ! Le minerai (la malachite) était concassé sous terre afin de remonter le moins de poids possible. Les déchets étaient entreposés dans les galeries qu’ils avaient fini d’exploiter.  Ensuite, bien sûr, le minerai était fondu pour obtenir des outils et des armes, des bijoux, … On ne sait pas d’où provient l’étain qui, mélangé au cuivre permit d’obtenir du bronze. On ignore aussi par quelles observations, par quels tâtonnements et expérimentations, par quels hasards aussi ils sont arrivés à ces résultats. Mais ça y est, on en avait fini avec la pierre polie et on était passé à l’âge du bronze.

Du sommet du Great Orme où ona une vue absolument extraordinaire sur la ville et sur le bord de mer (certainement la mer d’Irlande).

En haut, nous rencontrons seulement une brebis et son agneau. En descendant, petite halte près du tramway (que nous ne prendrons pas) : il date de 1902 et c’est le seul, avec celui de Lisbonne et celui de San Francisco (que nous avons pris il y a bientôt 10 ans) à être tracté par un câble.

Le Pays de Galles, c’est terminé pour nous. Nous revenons pendant quelques jours en Angleterre avant de nous trouver en Ecosse.

Du 7 mai au 11 mai

Premiers tours de roue en Grande Bretagne : Plymouth à Cardiff

Notre première visite en Angleterre fut donc pour la ville côtière de Plymouth et plus particulièrement son quartier historique du Barbican qui échappa un peu aux bombardements allemands de la dernière guerre mondiale. Nous sommes tombés là en plein week-end « pirates » avec de nombreuses personnes et magasins qui avaient joué le jeu de cette période de l’histoire.

Quartier de notre première nuit britannique

Dans l’histoire nous y étions bien plongés à cause de 2 évènements liés à cette ville. Tout d’abord, le célèbre navire Mayflower qui, avec ses « pères pèlerins » partit en 1620 rejoindre l’Amérique. Fuyant la persécution dont ils étaient l’objet, ils partirent pour trouver une terre vierge et y établir leur « nouvelle Jérusalem ».

La 2ème histoire dont la ville porte aussi témoignage (affiches, plaque commémorative) concerne les 6 laboureurs de Tolpuddle qualifiés de martyres (c’est de Plymouth qu’ils furent envoyés en Australie et c’est également à cette ville qu’ils revinrent). Les martyrs de Tolpuddle étaient six ouvriers agricoles du village de Tolpuddle dans le Dorset, en Angleterre, qui, en 1834, ont été reconnus coupables d’avoir prêté un serment secret en tant que membres de la Friendly Society of Agricultural Labourers : ils se battaient contre la réduction des salaires et pour leur augmentation.  Ils ont été arrêtés et condamnés à la déportation pénale vers l’Australie. Ils ont été graciés en 1836 après des protestations massives et sont retournés en Angleterre entre 1837 et 1839. A l’appel du Comité Central des syndicats, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Londres et des centaines de milliers de personnes ont signé une pétition contre leur condamnation.

Manifestation à Londres le 21 avril 1834

Puis route (à gauche, of course) jusqu’au Dartmoor National Park. Nous nous arrêtons au Central Visitor du parc à Princetown et faisons une petite balade pour découvrir « ses landes couleur de miel, ses rochers moussus, l’eau chantante de ses ruisseaux et ses mystérieuses collines de granit (appelées localement tors) » nous dit le guide. Bon, les ruisseaux sont restés muets mais le paysage était bien là, plutôt vallonné, pas d’arbre, comme l’Ecosse mais en moins vert. et, bien sûr, des moutons !

Puisqu’on parlait plus haut d’histoire, revenons y mais en faisant cette fois un saut dans le passé de 5000 ans environ. En voyant les photos ci-dessous, vous aurez certainement reconnu le site de Stonehenge. Nous faisons le tour de ces mégalithes dont on reste tout de même un peu loin (une vingtaine de mètres ?). C’est assez ahurissant de voir ces tonnes de pierre, d’imaginer (à grand peine) les efforts, les douleurs, les blessures, les morts qu’ont dû entraîner leur manipulation ! Mais pourquoi ? Pourquoi une telle démesure ? Quel(s) pouvoir(s) a pu réunir tous ces humains accomplissant cette tâche immense ?

Comment passer maintenant de l’époque romaine au XVIII° siècle ? Il suffit d’aller dans la ville de Bath qui, en 1987, fut classée dans son intégralité, au Patrimoine mondial de l’UNESCO. On trouve en effet des bains établis par les Romains, du temps où ils occupaient l’Angleterre, en l’an 44. Les vertus médicinales des eaux chaudes de cet endroit étaient déjà connus et utilisés il y a près de 3 000 ans.

Petit saut en avant pour arriver à quelques pas des bains au XVIII° siècle. C’est en effet à cette époque que quelques notables fortunées décidèrent de faire de Bath le centre de la ville mondaine anglaise. on y trouve donc le Pulteney Bridge édifié sur l’Avon : c’est un des rares ponts existants à disposer de boutiques de part et d’autre de sa chaussée.

Troisième lieu emblématique de cette ville, la construction en demi-cercle des bâtiments du « Royal Crescent » et du « Circus« . Construits vers la fin du XVIII° siècle, ils sont l’exemple même de l’architecture géorgienne : des maisons mitoyennes avec des colonnes ioniques monumentales. les photos ci-dessous sont celles du « Circus ».

Au passage, nous admirons aussi les alignements de maisons avec leur bow-windows typiquement britanniques.

Rendez-vous dans quelques jours au pays de Galles…

Du 1° mai au 7 mai

Le départ – Premier ferry : Roscoff-Plymouth

Une traversée de la France bien tranquille, entrecoupée d’agréables visites amicales et familiales à commencer par l’anniversaire de Nathanaël le 1° mai à Noves.

Ensuite, comme souvent lorsque nous prenons la route dans cette direction, nous avons fait une petite pause à Barjac (30).

Nouvelles retrouvailles près de Clermont-Ferrand puis Brennilis (29) et enfin Roscoff où nous attendait l’Armorique qui, en guère plus de 6 heures nous conduisit à Plymouth.